Lors des élections de ce dimanche 25 mai 2014, le Parti Libertarien a réalisé les scores suivants

A la Chambre pour la circonscription de Bruxelles, 754 voix, soit 0,15% des votes.
A la Région Bruxelloise, 469 voix, soit 0,11% des votes
A la Communauté Germanophone, nous faisons un peu mieux avec 435 voix , soit 1,16 % des votes.

Ces résultats sont très nettement insuffisants.

Bien sûr, nous nous y attendions. Créé il y a 18 mois à peine, le Parti Libertarien n’est composé que de débutants dont aucun n’avait l’expérience d’une campagne électorale.
Bien sûr, nous sommes dans la norme de ce qu’on fait récemment nos amis néerlandais, allemands ou français. Les idées libertariennes sont radicales et passent mal dans une Europe habituée à vivre par et pour l’Etat.
Bien sûr, nous pouvons déjà être content d’avoir participé à cette élection et d’avoir fait connaître le mot “libertarien” auprès des faiseurs d’opinions.

Mais nous ne pouvons nous satisfaire de scores aussi faibles. Ce n’est pas rendre honneur à la grandeur de nos idéaux, ce n’est pas témoigner de la puissance de notre enthousiasme.

Nous payons aujourd’hui un problème de management qui s’est déjà fait sentir depuis plusieurs mois. Nous ne disposions tout simplement pas d’une équipe assez forte pour porter notre message. En tant que leader du Parti, je n’ai pas su recruter et motiver un nombre suffisant de militants.

Nous ne devons pas oublier tout ce que nous avons réussi par ailleurs, la mise en place de structures, le programme, la visibilité médiatique. Mais le pari que nous avions fait il y a 18 mois était plus ambitieux que ce maigre score électoral. Il faut se rendre à l’évidence, ce pari, nous l’avons perdu. Premier entre mes pairs, la responsabilité de cet insuccès me revient.

Je me retire donc de mes fonctions de Président dès aujourd’hui. Le Bureau Fédéral assumera collégialement la gestion du Parti jusqu’à la prochaine assemblée générale des membres qui se tiendra le 11 novembre 2014. Ce sera alors l’occasion de reconstituer une équipe de direction porteuse d’un nouveau projet pour le Parti Libertarien.

Je prends cette décision à tête reposée, sans désespoir ni rancoeur aucune. Je n’abandonne évidemment pas le Parti et je reste à sa disposition pour toute tâche qu’il voudra me confier dans le futur. Le Parti Libertarien est là pour durer et la déception d’une élection ne saurait remettre en cause son existence. Sur le long terme, c’est nous qui l’emporterons.

Patrick Smets,

membre parmi les membres.