Ce lundi 11 novembre, le Parti Libertarien a tenu son assemblée générale.

Lors de son discours, le Président Patrick Smets est revenu sur les difficultés d’implanter un mouvement politique comme le nôtre. Les premiers succès en termes de visibilité ne doivent pas nous illusionner sur la capacité à convertir la curiosité en action politique.

Notre principale faiblesse vient de la difficulté d’identification de notre message. Tous les acteurs politiques actuels partagent exactement la même définition des débats politiques, partagés entre la droite et la gauche. Du PTB au PP, chacun se choisit un rôle différent, mais la partition est la même pour tous. En plaçant le débat sur un autre niveau, celui de la liberté contre le pouvoir, le Parti Libertarien court un risque réel d’incompréhension. Néanmoins, à long terme, cette faiblesse peut se révéler un atout. En portant le débat sur l’opposition entre liberté individuelle et centralisation coercitive, nous plaçons les autres partis sur un terrain qu’ils n’aiment pas et où ils vont devoir assumer, contre leur gré, leur besoin compulsif de contrôle, leur mépris des choix libres, leur méfiance dans l’humanité.

Dans les années à venir, l’objectif prioritaire du Parti Libertarien ne doit pas être de plaire, ni même de convaincre, mais d’exister. Pour garantir sa légitimité, le système politique doit mettre en scène l’unanimité populaire autour des structures social-démocrates. Notre simple existence est une contestation de l’ordre établi. L’important n’est pas le succès électoral à court terme, mais la capacité à réagir lorsque viendra la crise profonde qui attend nécessairement la Belgique. Les vieux partis n’ont pas encore pris conscience de l’impossibilité de rembourser la dette et la population ne se rend pas compte que la confiscation des comptes d’épargne est déjà à l’agenda de nos ministres.

Que ce soit les marchés financiers qui nous fassent basculer dans la situation grecque ou le gouvernement qui réédite le hold-up chypriote, le choc sera violent. Le Parti Libertarien doit être présent à ce moment parce qu’il est porteur des solutions pour dépasser la crise monétaire actuelle et redonner un nouvel essor à notre pays. Parce qu’il est le seul à affronter lucidement la gravité de la situation actuelle, le Parti Libertarien est également le seul à porter un message d’espoir dans les capacités du génie humain à dépasser la crise pour peu qu’on en libère le plein potentiel.

Les interventions du Président, du Secrétaire Général et du Trésorier sont suivies d’un débat vif et enrichissant avec les membres. A l’issue des échanges, les membres votent pour élire leurs représentants au Congrès National. Celui-ci désigne ensuite en son sein les membres du bureau fédéral.

Patrick Smets qui est confirmé dans sa fonction de Président du Parti Libertarien.

Sont également élus : Vice-présidents : Youness El Mouhafidi, Alexis Grabinszky ; Secrétaire Général : Yorick Cool ; Trésorier : Pierre-Yves Novalet.

La suite de la journée est consacrée à l’examen minutieux du projet de programme et des nombreux amendements qui furent déposés. Les débats sont ouverts, sincères, profonds et toujours respectueux. L’ensemble de l’assemblée se réjouit de pouvoir participer à des débats d’une telle qualité. Le programme, qui présente 200 propositions réunies en 25 thèmes, est finalement approuvé par le Congrès National et sera présenté dans sa forme finale dans les jours qui viennent.

Enfin, l’assemblée s’accorde sur les modalités pratiques de participation aux élections de 2014.

Patrick Smets sera tête de liste pour les élections européennes.

Aux élections fédérales, les têtes de liste seront

Bruxelles : Yorick Cool

Brabant Wallon : Pierre-Yves Novalet

Namur : Pascal Van Bel

Hainaut : Youness El Mouhafidi

Liège : David Brabant

Luxembourg : Fabian De Keyn

L’ordre du jour et les participants étant épuisés, la séance est levée et les membres se sont retrouvés autour du verre de l’amitié.