Ce mardi 11 novembre 2014, le Parti Libertarien a tenu son Assemblée Générale annuelle à Namur. À l’issue de celle-ci, le Congrès National a procédé à l’élection des membres du Bureau. M. Patrick Smets a été confirmé à la Présidence du Parti. Alexis Grabinszky, Pierre-Yves Novalet et Yorick Cool sont également maintenus à leurs postes respectifs de vice-président, trésorier et secrétaire général. À la vice-présidence, nous avons également la chance de voir arriver Mme Feyrouze Omrani. Avocate spécialisée en droits intellectuels et libertés fondamentales, elle fut candidate du Parti Libertarien à la chambre en mai 2014 et publie régulièrement sur les questions juridiques liées à la vie privée. Ses compétences juridiques, son intelligence et son franc-parler en feront une formidable porte-parole des idéaux libertariens.
La date du 11 novembre, fixée dans les statuts, témoigne de l’engagement pacifiste du Parti Libertarien. La guerre de 14-18 a mis fin à un siècle de paix garantie par le libéralisme et le doux commerce. Depuis, la guerre perpétuelle est devenue le mode normal de gestion des affaires entraînant dans son sillage une croissance incontrôlée des gouvernements. « Alors que les commémorations de la der des ders battaient leur plein, le gouvernement s’est engagé sur un nouveau front en Irak. », a regretté Patrick Smets dans son discours d’ouverture. « Même opportunité manquée avec la commémoration de la chute du mur de Berlin. C’eût été l’occasion d’expliquer l’impossibilité d’un développement économique centralisé et dirigiste et la supériorité d’un modèle de liberté régulé par les prix. Mais nos élites sociales-démocrates ne veulent évidemment pas ouvrir cette boîte de pandore et se limitent à un discours convenu sur la démocratie, laissant libre cours aux phantasmes sur une prétendue faillite du capitalisme. »
La suite du discours de Patrick Smets fut consacrée à l’échec attendu de la coalition suédoise. Si jusqu’à récemment, on pouvait faire semblant de croire que le libéralisme du MR était bridé par sa coalition avec le PS, il apparaît maintenant clairement que, même seul, le MR est incapable de mettre en œuvre une politique un tant soit peu libérale. Les mesures annoncées sont toutes dans la prolongation du gouvernement précédent et Michel 1 aurait tout aussi bien pu s’appeler Di Rupo 2. Occasion manquée de mettre en œuvre de vraies mesures libérales ! « Plutôt que de diminuer drastiquement les impôts et les charges sociales, le gouvernement veut bloquer les salaires. Mais ce n’est pas plus libéral de bloquer les salaires que de bloquer les loyers » rappelle Patrick Smets. « Il y un marché du travail comme il y a un marché de l’immobilier. Le gouvernement n’a rien à faire là-dedans ! Laissons le marché se réguler librement ! » L’absence de toute inflexion libérale dans nos politiques sociales-démocrates prouve que « militer au MR, c’est du temps perdu. Prétendre changer le modèle de l’intérieur, c’est une illusion. » Les circonstances prouvent que nous avons fait le bon choix stratégique en créant le Parti Libertarien et, dans les années à venir, de plus en plus de citoyens s’en rendront compte et nous rejoindront.
Les exposés suivants, de Pierre-Yves Novalet, Christophe Goossens et Yorick Cool, ont mis en évidence le travail de structuration en cours au sein du Parti Libertarien. La boîte à idées déborde de propositions et nous développons les outils nécessaires pour une gestion efficace des multiples projets en cours. Après la phase d’enthousiasme des débuts, nous abordons une phase de croissance organique pleine de nouveaux défis. La professionnalisation du Parti Libertarien doit nous permettre de doubler notre nombre de membres tous les ans. Tel est l’engagement du nouveau bureau. Nous avons la motivation, les compétences et les outils pour y arriver. Chacun doit maintenant se mettre au travail pour faire grandir le Parti Libertarien.
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