Quel point commun y a-t-il entre la baisse radicale des impôts et la légalisation des drogues ? Le désir profond et sincère de laisser les gens vivre leur vie sans devoir rendre compte à une autorité supérieure.
Les libertariens ne se contentent pas de défendre leur propre liberté, ils ne supportent pas non plus qu’un autre être humain puisse en être privé. Nous ne défendons pas les intérêts d’un groupe aux dépens des autres membres de la société, nous ne dressons pas les citoyens les uns contre les autres, nous ne cherchons pas de boucs émissaires dans telle ou telle communauté. Nous souhaitons profondément et sincèrement que chacun soit libre de suivre la route qu’il s’est choisie, que nous partagions ou non ses choix.
Dans un monde politique dominé par la médiocrité, la hargne et l’acrimonie, une telle position de principe ne constitue pas la voie de la facilité. Il est tellement plus simple d’obtenir des succès rapides en appelant à la haine des autres, des riches, des étrangers, des chômeurs, des évadés ! Tellement plus politiquement porteur de prétendre déformer la réalité à coup de lois pour la mettre au service de sa clientèle électorale ! Mais nous travaillons sur le long terme et nous voulons attirer un autre public. Des gens comme nous, résolument positifs, porteurs de principes moraux inébranlables et pleins d’espoir dans le futur de l’humanité.
Les individus sont parfaitement capables de gérer leur vie en toute autonomie. Partout où l’occasion leur en est donnée, ils le prouvent de manière irréfutable. Une fois la justice assurée et la propriété garantie, les intérêts convergent vers une harmonie sociale faite de paix, de liberté et de richesse. Dans notre monde socialiste, profondément perturbé par les innombrables interventions de l’État, une telle harmonie semble devenue utopique. Pourtant, les libertariens veulent rappeler qu’une société réconciliée reste possible et que la liberté des uns ne se paye pas au prix de l’esclavage des autres.
Les soldats de la grande guerre, fraternisant par-delà les tranchées et contre les ordres explicites de leurs généraux, résumaient ce même espoir en une expression célèbre que nous reprenons à notre compte et choisissons comme slogan pour la campagne de 2014 : “Vivre et laisser vivre”.
Bonsoir,
Je viens de lire attentivement votre programme avec lequel, sous réserve de quelques compléments d’information, je suis à peu près d’accord.
Toutefois je ne peux cautionner l’emploi des OGM, pouvez-vous justifier ?
Je vous remercie
Cordialement,
Monique
Bonjour Monique,
Les technologies génétiques sont une véritable merveille qui permettront une amélioration fantastique de la qualité, de la sécurité et de la rentabilité de notre alimentation. Comme toutes les révolutions scientifiques dans l’histoire de l’humanité, elles vont sortir des peuples entiers de la misère et nous offrir un confort encore inimaginable aujourd’hui. Il n’y a pas de limite à la prodigieuse fécondité de l’imagination humaine lorsqu’on la laisse libre de s’exprimer, d’inventer et d’expérimenter.
Les vraies réticences actuelles à l’encontre des OGM proviennent du modèle économique dans lesquelles ils furent développés et en particulier des enjeux autours de la brevetabilité du vivant. A la lecture de notre programme, vous aurez constaté que nous nous prononçons pour une réforme en profondeur de toutes les lois sur la propriété intellectuelle. En particulier, nous nous opposons aux brevets sur le vivant. Il ne peut pas exister de monopole sur la vie.
Une fois ces obstacles juridiques levés, il n’y aura plus aucune raison valable de traiter les plantes génétiquement modifiées différemment des hybrides industriels largement répandus dans nos campagnes.
Lire les différents programmes des candidats et autres partis entrés lice est déjà une chose fort louable. Mais prendre le temps d’aller au-delà des slogans qui font du bien aux tripes des seuls hargneux; dépasser les promesses et propositions qui n’ont réussi qu’à essorer les populations; apprécier avec justesse le taux réel d’autoritarisme (avec son lot de violations des droits fondamentaux) que ces slogans, promesses, propositions suscitent, en loucedé…Là ça risque bien de roxxxxxer! 🙂
Une chance qu’une réelle alternative (uniquement à Bxl et en Wallonie?), le parti libertarien, existe!
entrés en lice*
je me demande vraiment ce que vous penser sur la prohibition du cannabis beaucoup d’argent gaspiller pour de résultat médiocre, aujourd’hui il ne se passe pas une journée sans que je vois des jeunes ou des adultes fumée en pleine rue. ne peut t’on pas mettre fin à ça et légaliser pour donnée de l’emploie est assurer une meilleur sécurité de nos rue, l’Amérique était le premier a dire que là prohibition était nécessaire alors que maintenant ils sont les premier à le légaliser. le légaliser ferait une plus grande sécurité pour le consommateur aux niveau santé et publique. on pourra alors faire de la prévention et réguler un marché occuper par les mafieux qui profite de la lois pour empoisonner les gens grace à la drogue de plus en plus couper à des substance dangereux mercie.
Bonjour, nous sommes de fervent supporters de la dépénalisation des drogues.
Voir par exemple, cet article :