Depuis plusieurs jours, suite aux conséquences du confinement, les états ont réalisé qu’ils nous ont mené à une situation économique des plus catastrophiques. Pour faire passer la pilule en Belgique comme ailleurs dans le monde, ils ont adopté plusieurs mesures de soutien à l’économie dont le droit passerelle pour les indépendants, des subventions pour les entreprises et pour certains secteurs dont celui de la culture.
Cette omniprésence du gouvernement dans la gestion de cette pandémie a été catastrophique à plus d’un titre.
Tout d’abord, la gestion propre par le gouvernement de la pandémie a provoqué une atteinte à la liberté, qu’elle soit économique ou individuelle avec des conséquences désastreuses sur l’emploi.
Sur ce constat des plus regrettables, que faire alors pour relancer l’économie ?
Il convient au préalable de solliciter le marché afin de mettre à disposition des citoyens des moyens de protection et de test afin de les rendre autonomes et responsables.
Le travail et la création de valeur sont les bases de notre modèle économique et de nos interactions en société, il faut leur rendre leurs lettres de noblesse.
Le Parti Libertarien préconise une diminution drastique de la fiscalité et de la législation sur le travail, le capital, les successions, l’immobilier, les combustibles et sur les véhicules.
Seule la TVA, qui est un impôt anonyme, sera la base de taxation de notre modèle de société. Ce mécanisme permet en outre de ne pas grever nos exportations.
L’intérêt de la TVA est qu’elle est moins un frein à l’activité économique que l’impôt sur les sociétés et le travail.
Il est nécessaire de revenir à des notions fondamentales, celle de l’utilisateur-payeur comme celle du pollueur-payeur. Celui qui souscrit à un contrat de prêt, un service ou achète un bien doit le faire selon les règles du marché et non dépendre des conditions fixés par le gouvernement ou les institutions monétaires qui pervertissent nos interactions économiques et qui donnent le sentiment d’être à juste titre dans une économie casino.
Il faut casser les processus qui freinent le plein-emploi: supprimer le salaire minimum, donner une chance à ceux qui sont les moins productifs de pouvoir entrer sur le marché, de lutter contre le chômage de masse et de lutter contre la pauvreté.
Revenir à une situation où les gains sont privatisés ainsi que les pertes.
Le rôle d’un système assurantiel est de pallier à certains risques. Ce rôle n’incombe pas à l’état!
Il faut revenir à un système de valeurs où les fourmis sont récompensées et les cigales pénalisées pour leurs mauvais choix économiques.
Depuis des années, la croissance économique diminue sous le poids d’un endettement public ou privé décorrélé des réels besoins des entreprises et des particuliers.
Notre force en tant qu’êtres humains est la remise en question. Il urgent de faire confiance aux personnes, aux entreprises et aux associations pour apporter une croissance solide et durable.
Au vu des chiffres alarmants concernant l’efficacité de notre système scolaire, au vu des chiffres PISA, nous préconisons la mise en place d’un chèque-éducation.
Il est temps de tirer un trait sur le modèle économique du capitalisme de connivence que nous connaissons. Pour la prospérité des citoyens et des entreprises, déconfinons les initiatives privées !
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