Nous avons pris connaissance de la création d’un nouveau parti libéral, l’UDL, et de son appel immédiat à une alliance avec le Parti Libertarien. Avant toute chose, nous souhaitons bonne chance et beaucoup de courage aux fondateurs de l’UDL. En ce qui concerne une éventuelle alliance électorale, le Bureau Féréral du Parti Libertarien s’engage à lire avec attention leur programme et à réfléchir sérieusement aux éventuelles convergences entre nos deux formations. A première vue, il semble déjà que l’UDL partage une partie de notre
analyse de la crise et des remèdes qu’il convient d’y apporter.
La crise que nous traversons est essentiellement une crise du centralisme monétaire. Depuis 40 ans, les gouvernements occidentaux ont cru possible de dépasser leurs blocages internes par une politique monétaire toujours plus centralisée. Cette manipulation de la monnaie est la cause principale des problèmes qui minent notre société, inflation, financiarisation de l’économie, dualisation de la société, déficit budgétaire permanent. Elle est également directement responsable de l’alternance de bulles et de krach que nous vivons et
dont la bulle actuelle sur les dettes souveraines est le dernier avatar.
Face à cette crise, les étatistes de droite comme de gauche ne proposent qu’un renforcement continu de la société de contrôle ; contrôles des prix, contrôles des frontières, contrôles des banques, contrôles de l’immigration, contrôles fiscaux et sociaux, contrôles des citoyens, contrôles de l’expression publique, contrôles de l’internet.
Le Parti Libertarien propose une alternative de liberté et de prospérité. Nous travaillons sur le long terme pour incarner un nouveau centre intellectuel et politique qui puisse remettre en cause la logique du tout-à-l’Etat. Il s’agit d’une oeuvre de longue haleine et nous répondons à l’aspiration de la génération montante qui réclame un droit d’inventaire sur le système politique légué par leurs parents et grands-parents. Quelles que soient les péripéties électorales à court terme, les libertariens seront toujours là dans un siècle.
Pour ce qui concerne les élections de 2014, le Parti Libertarien n’exclut pas la participation à une large plateforme de défense des libertés individuelles. Nous nous déclarons prêt à entamer des discussions avec toutes les formations, grandes ou petites, capables de se détacher des troubles obsessionnels compulsifs de la droite et de la gauche.
Patrick SMETS
Président du Parti Libertarien
GSM: 0488.94.88.89
http://www.parti-libertarien.
Combien d’électeur(-trice)s se donnent-ils la peine de lire effectivement le contenu des programmes des différents partis ou candidats? Et combien sont ceux capables d’y jauger le taux d’autoritarisme?
Hélas, la démocratie, » le pire système à l’exception de tous les autres », avec son mode de scrutin actuel me donne le sentiment de vivre au cœur d’une tyrannie…celle de la majorité!
Le temps est à la pédagogie, non?