L’individualisme consiste à considérer que l’individu est le fondement irréductible de toute société. Les mots « société », « nation » et autres variantes ne désignent que des sommes d’individus, et ce sont ces individus qui ont des droits. Ceci emporte des conséquences importantes :
– L’individu doit toujours être respecté, et ses droits ne peuvent être sacrifiés au nom du groupe, sous peine d’injustice
– Un individu est par définition unique et mérite d’être traité en tant que tel. Réduire une personne à son appartenance socio-professionnelle, son origine, sa religion ou tout autre critère générique est une négation injuste de ce qu’est l’individu
– Tous les individus sont égaux en droits
Au passage, tordons le cou à une erreur courante : l’individualisme ici n’a rien à voir avec l’égoïsme vulgaire. Il s’agit simplement de considérer l’individu comme seul agent moral d’une part, et comme fondement ultime de tout groupe d’autre part.
On comprendra donc que l’individualisme dont il est question est un respect fondamental pour l’individu, et donc un respect pour autrui. Il n’est aucunement question de se centrer sur soi, au contraire, le libertarianisme croit profondément à la collaboration et l’entraide volontaire entre les individus.
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