Le libertarianisme se soucie grandement de l’égalité en droit. Autrement dit, chaque individu doit avoir les mêmes droits que son voisin, il n’est pas tolérable que certains aient plus de droits que d’autres.
Ce qui semble être une évidence ne l’est plus nécessairement aujourd’hui. Pour ne citer que deux emples:
– De par les limites mises à l’immigration, tous les individus n’ont pas la même liberté de circuler
– De par les règles spéciales qui s’appliquent à elles, toutes les organisations n’ont pas les mêmes droits (dispense de comptabilité pour les organisations syndicales et patronales, etc.)
Le libertarien s’insurge contre ces inégalités en droit.
Par contre, l’inégalité de fait, l’existence de riches et de pauvres, ne pose pas de problèmes en tant que telle. Tant que les droits des uns et des autres sont les mêmes et également respectés, le libertarien ne trouve rien à redire à cette inégalité. Au contraire, le souhait de s’enrichir tend à être un moteur positif de l’économie et même de la vie de beaucoup d’individus.
Tout autre chose est la question de la situation des plus pauvres. Mais le scandale n’est pas dans l’inégalité en tant que telle – si nous étions tous également dans la même misère, ce n’en serait pas moins scandaleux – mais dans la situation de détresse qui peut accompagner la pauvreté extrême. La problématique consiste donc à aider les personnes dans le besoin, non à réduire les inégalités en tant que telles.
Commentaires récents