Il existe toujours une bonne raison de lever des impôts. La plupart des gouvernants sont animés de bonnes intentions et du désir de bien faire. Ils ont toujours un projet qui leur tient à coeur, une bonne action supplémentaire qui pourrait être menée si seulement ils avaient un peu plus de moyens. Que se soit pour la santé des gens, pour l’éducation, pour la sécurité, pour l’honneur de la patrie, pour la culture, pour la conservation des monuments, pour la protection de la nature, pour les défavorisés, pour les victimes de catastrophes, pour le développement du tiers-monde, pour le soutient à l’économie, il suffit toujours d’un tout petit peu plus d’impôts et d’un tout petit peu plus de lois. La liste des bonnes intentions et des préoccupations charitables est infinie. Et, au final, ça donne systématiquement un Etat obèse, une législation délirante et un taux d’imposition confiscatoire.
Le Parti Libertarien propose de remettre à plat l’ensemble des domaines d’intervention de l’Etat et d’éliminer de son champs d’action tout ce qui n’est pas absolument indispensable. Pour chaque intervention, qu’elle soit législative ou financière, nous voulons rappeler qu’il y a nécessairement des citoyens qui sont lésés dans leurs droits fondamentaux. Plutôt que de se focaliser sur la désirabilité immédiate d’une action publique, nous entendons juger des atteintes à la liberté et à la propriété qu’elle engendre. A cette aune, nous pensons que seule une très faible partie des actions actuelles de l’Etat peut se justifier.
En tant que détenteur du monopole de la violence légitime, l’Etat se doit d’assurer la sécurité des biens et des personnes, d’administrer la justice et de défendre le territoire national. Au-delà de ces fonctions essentielles, l’Etat sort de ses prérogatives et devient, potentiellement, un agresseur pour une partie des citoyens. Nous veillerons qu’en toute circonstance, les libertés fondamentales et le droit de propriété soient respectés.
D’ici les élections de 2014, le Parti Libertarien s’engage à produire un budget alternatif reprenant, de façon chiffrée, l’ensemble des économies possibles. En conformité avec notre programme fiscal, notre objectif est de parvenir à réduire les dépenses publiques (hors sécurité sociale) de trois quarts. Toute personne, organisation ou entreprise bénéficiant d’un avantage quelconque du gouvernement peut déjà s’attendre à la disparition de cet avantage ou, à défaut, à une modification radicale des critères d’attribution.
Accompagnées d’une réduction similaire de la pression fiscale et d’une libération de l’initiative individuelle, ces suppressions de dépenses seront l’opportunité d’un renouvellement de l’offre de services. Loin de disparaître, les fonctions actuelles de l’Etat seront assumées de façon plus efficace et plus respectueuse par de nouveaux acteurs. A l’usage,on constatera que seuls les avantages indus et injustifiables auront disparu au cours de la réforme que propose ici le Parti Libertarien.
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