Le principe fondamental de l’entrepreneuriat capitaliste, c’est de fournir l’occasion d’un profit à celui qui résout une imperfection du marché. Ainsi, c’est en servant autrui, en offrant des services nouveaux, en perfectionnant sans cesse la distribution des richesses, que l’entrepreneur parvient à s’enrichir lui-même. Aucun autre système n’offre une telle congruence entre l’intérêt personnel et le service du prochain.
Mais comment défendre le capitalisme face à des adversaires qui l’accusent, tour à tour et parfois dans la même phrase, d’exacerber la concurrence et de conduire au monopole, de produire la misère et d’entretenir la société de consommation, de gaspiller les ressources et d’épargner sur tout, d’être profondément irrationnel et de désenchanter l’humanité par trop de rationalité, de créer une société duale et d’uniformiser tout le monde. Les critiques envers le capitalisme n’ont ni queue ni tête et ne sont que l’expression d’une propagande incessante des intérêts en place pour éviter l’émergence d’un système de liberté qui pourrait compromettre le statu quo social-démocrate.
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